PROGRAMME 2015 / 2016
jeudi 30 juin
vendredi 1 juillet
dimanche 3 juillet
15h
La P'tite Chimère
entrée libre
La saison des spectacles programmés est terminé....
Le stage "l'outil théâtre", une spécificité Chimère, nous prends encore un bon gros mois. La programmation 2016/2017 de la P'tite Chimère avance.
Des surprises à venir, des bonnes! Deux Créations prévues, là aussi ça avance...Passez nous voir, il y a du café, du thé, des gâteaux, et de la bonne humeur.
Lampedusa Beach
un récit de Lina Prosa
conception et mise en scène de Michel Ecoffard
avec Paule Le Diore
création sonore Etienne Pernès
les 21 et 22 novembre
pensez à réserver au 02 97 64 38 65
L'obscurité qui m'envahit s'insinue dans les moindres recoins de ma pensée qui
navigue portée par les seuls mots de Shauba l'invisible, la disparue.
Dignement, elle n'accuse pas, elle constate et renvoie sa communauté, les passeurs,
les hommes, les agents du capitalisme à leurs fulgurantes responsabilités. Ses mots
lumineux n'éclairent pas, ils crépitent comme des étincelles en direction de ces
absents inconsistants qu'elles laissent à leur opacité.
En s'enfonçant lentement, elle nous impose une vision d'une société humaine qui se
dissout dans cette mer jadis féconde et civilisatrice.
Son corps se désintégre mais elle nous livre l'essence même de l'humanité qu'elle a
préservée malgré l'obscurité qui l'entoure. Son intégrité est l'espoir lumineux d'une
humanité universelle qui résiste aux ténèbres.
Mama, Shauba, Lina, Paule, moi, du fond de l'eau, ces mots de femme tracent un
trait d'union entre deux mondes.
Catherine le 16 oct 2015
Je sombre avec Shauba
Vers où m'entraîne t'elle ?
Vers les abysses
Les abysses de notre monde
Un monde sans pitié pour les faibles , les démunis , les martyrisés , les oubliés
Les abysses de notre civilisation
Mais non , nous n'allons pas sombrer
Nous sommes nombreux qui resurgirons un jour des flots de Lampedusa Beach
pour afficher à la face du monde notre volonté d'exister
Michèle le 4/11/2015
Shauba
Que dire après Lampedusa Beach?
En entrant, nous nous trouvons dans la pénombre.
Je me suis dit que va t'il se passer?
Nous embarquons mais pour aller où?
Avec le recul, je me dis que nous sommes partis pour un voyage avec Shauba,
avec ses questions, ses angoisses, ses espoirs...
Les mots prennent tout leur sens dans la sobriété de la mis en scène.
Nous avons laissé en entrant le bruit de la rue, nos questions bien matérielles
et nous sommes plongés pour vivre un voyage avec Shauba.
Peu à peu nous entrons dans son intimité, les mots évoquent des images.
Nous voyons Shauba, nous pénétrons dans ses émotions, ses pensées...
Nous descendons avec elle, nous refaisons surface, nous replongeons...
Je dirais que, profondément, nous sommes en communions avec notre soeur Shauba.
A travers cette mis en scène, je me redis que tout homme est mon frère.
Il devient frère quand le rencontre, que je partage ses joies et ses peines, quand je communie à sa situation.
Claire MP